Les Brigands

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Argument

Version de 1869 en 3 actes.

Acte I

Paysage à la Salvator Rosa.

Falsacappa, chef de brigands, déguisé en ermite, amène dans son repaire quelques paysannes. Mais cela ne suffit pas à sa troupe de voleurs qui trouve que le brigandage ne rapporte pas suffisamment. Fiorella offre à son père Falsacappa, dont c’est la fête, un portrait d’elle. Les brigands viennent interrompre ce moment familial en amenant Fragoletto, un jeune fermier que Falsacappa a vandalisé la semaine précédente, et qui vient pour se faire enrôler dans la bande. Il vient aussi pour retrouver la belle Fiorella qu’il n’a pas quittée des yeux pendant le cambriolage et qu’il demande en mariage. Falsacappa accepte sa candidature s’il réussit son premier coup de brigand. Alors que l’ensemble des brigands les accompagne, un jeune prince, le duc de Mantoue, perdu dans la montagne, rencontre Fiorella. Devant son charme, elle l’invite à fuir au plus vite pour ne pas tomber dans les mains de son père et de la bande. Fragoletto revient de sa chasse ayant capturé un « courrier de cabinet » transportant le portrait de la princesse Grenade qu’il doit amener au prince de Mantoue, son futur. Ce portrait est accompagné d’une dépêche qui signale que la cour de Mantoue doit trois millions à la cour de Grenade et qu’ils « seront remis à la personne qui accompagnera la princesse ». Falsacappa a un plan : sa bande va prendre la place de la cour espagnole. Sa fille prendra la place de la princesse de Grenade, et ils iront récupérer les trois millions à la cour de Grenade. Il relâche le courrier après avoir échangé le portrait de la princesse par celui de sa fille Fiorella. Fragoletto est reçu en tant que deuxième bras droit de Falsacappa lors d’une cérémonie interrompu par le passage de carabiniers dont le « bruit de bottes » permet aux brigands de se cacher avant de reprendre leurs festivités.

 

Acte II

Devant une auberge à la frontière entre l’Espagne et l’Italie.

Pipo, l’aubergiste, et ses marmitons attendent leurs clients. Les brigands déguisés en mendiants les capturent et les enferment dans la cave de l’auberge. Fiorella accepte de prendre part au plan de son père en échange de son mariage avec Fragoletto. Les brigands se déguisent en marmitons pour accueillir l’ambassade de Mantoue, composée du baron de Compotasso et du Capitaine des Carabiniers et de ses hommes. Ils sont eux aussi enfermés dans la cave de l’auberge : Falsacappa prend le costume du Capitaine des Carabiniers tandis que Pietro prend celui du baron de Compotasso. L’ambassade de Grenade arrive, composée du comte de Gloria-Cassis, de la princesse de Grenade, de son précepteur, d’Adolphe de Valladolid, son page. Ils sont eux aussi enfermés dans l’auberge. Alors que les brigands, déguisés avec les vêtements de la cour de Grenade, s’apprêtent à partir vers Mantoue, Pipo parvient à lancer l’alerte. La cour de Grenade s’affole et pense être sauvée par les Carabiniers mais ceux-ci sortent de la cave… saouls !

 

Acte III

Chez le duc de Mantoue.

Le prince dit adieu à ses dames d’honneur, car il est obligé par la raison d’État de se marier. Il demande à son caissier de régler quelques notes de ces dames et de préparer les trois millions dus à la cour de Grenade. Le caissier ne réplique pas, mais il ne reste plus que 1 283 francs et 25 centimes dans sa caisse – le reste, il l’a mangé avec des femmes. La cour de Mantoue accueille les brigands qui ont pris les apparences de l’ambassade de Grenade. Falsacappa qui joue le rôle du comte de Gloria-Cassis demande au caissier les trois millions. Ce dernier espère lui faire acheter son silence par un billet de 1 000 francs, mais Falsacappa réclame le reste. Voyant qu’il a affaire à un homme honnête, le caissier lui annonce qu’il ne peut le payer. Devant le bruit de la colère de Falsacappa, la cour arrive et la fausse ambassade arrive sur les lieux, un huissier annonce alors une « seconde ambassade de Grenade ». Les brigands sont démasqués, mais Fiorella obtient le pardon du prince dont elle a sauvé la vie auparavant. Le prince ordonne l’amnistie, Gloria-Cassis se satisfait du billet de 1 000 francs qu’il gardera pour lui. Quant aux brigands, ils décident de devenir d’honnêtes gens pour ne plus frissonner « en entendant les bottes des carabiniers ! ».

Programme et distribution

Opéra-bouffe en trois actes (1869)

 

Équipe artistique

Jacques Offenbach - Musique

Henri Meilhac - Livret

Ludovic Halévy - Livret

Stefano Montanari - Direction musicalesept., oct.

Michele Spotti - Direction musicalejuin, juil.

Ching-Lien Wu - Cheffe des Chœurs

Barrie Kosky - Mise en scène

Rufus Didwiszus - Décors

Victoria Behr - Costumes

Ulrich Eh - Lumières

Otto Pichler - Chorégraphie

Antonio Cuenca Ruiz - Dramaturgie

 

Distribution

Marcel Beekmann - Falsacappa

Marie Perbost - Fiorella

Antoinette Dennefeld - Fragoletto

Yann Beuron - Le Baron de Campo-Tasso

Laurent Naouri - Le Chef des carabiniers

Mathias Vidal - Le Duc de Mantoue

Philippe Talbot - Le Comte de Gloria-Cassis

Adriana Bignagni Lesca - La Princesse de Grenade(sept., oct.)

Eugénie Joneau - La Princesse de Grenade(juin, juil.)

Leonardo Cortellazzi - Carmagnola

Éric Huchet - Domino

Franck Leguérinel - Barbavano

Rodolphe Briand - Pietro

Ilanah Lobel-Torres - Zerlina(sept., oct.)

Héloïse Poulet - Zerlina(juin, juil.)

Clara Guillon - Fiametta

Maria Warenberg - Bianca

Doris Lamprecht - La Marquise

Hélène Schneiderman - La Duchesse

Luis Felipe Sousa - Le Précepteur

Marine Chagnon - Cincinella

 

Orchestre et Chœurs de l’Opéra national de Paris

 

Langue : Français

Surtitrage : Français / Anglais

Durée : 2h50 avec 1 entracte

Ouverture

Première partie - 60 min

Entracte 30 min

Deuxième partie - 80 min

Fin

Opéra national de Paris - Palais Garnier

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Numéro d'agence : 4848428

 

L'Opéra national de Paris est un établissement public industriel et commercial français créé en 1994, succédant aux institutions précédentes à la tête de l'Opéra de Paris, et placé sous la tutelle du ministère de la Culture. Il a pour mission de rendre accessible au plus grand nombre les œuvres du patrimoine lyrique et chorégraphique et de favoriser aussi la création et la représentation d'œuvres contemporaines. Il dispose à ce titre de deux salles : le palais Garnier (qui abrite le Ballet de l'Opéra national de Paris) et l'Opéra Bastille ainsi que d'un orchestre symphonique.

L'Opéra national de Paris contribue par ailleurs à la formation professionnelle et au perfectionnement des chanteurs et des danseurs, par son centre de formation d'art lyrique et par l'école de danse de Nanterre.

Enfin, le secteur animation et jeune public de l'opéra national de Paris élabore chaque saison un programme pédagogique.

L’Opéra national de Paris est dirigé par Nicolas Joel, Directeur, nommé par le ministre de la Culture pour un mandat de 6 ans (décret du 24 juillet 2009) renouvelable une fois pour une période de 3 ans1.

L'opéra national de Paris est membre de la ROF (Réunion des Opéras de France), de RESEO (Réseau européen pour la sensibilisation à l'opéra et à la danse) et d'Opera Europa.

 

L’Opéra Garnier, ou Palais Garnier, est un des édifices structurants du 9e arrondissement de Paris et du paysage de la capitale française. Situé à l'extrémité de l'avenue de l'Opéra, près de la station de métro du même nom, l'édifice s'impose comme un monument particulièrement représentatif de l'architecture éclectique et du style historiciste de la seconde moitié du XIXe siècle et s'inscrit dans la continuité des transformations de Paris menées à bien par Napoléon III et le préfet Haussmann.

Cette construction a longtemps été appelée l'« Opéra de Paris », mais depuis l'ouverture de l'Opéra Bastille en 1989, on la désigne par le seul nom de son auteur : Charles Garnier. Les deux sites sont aujourd'hui regroupés au sein de l'établissement public, industriel et commercial de l'« Opéra de Paris ».

Le Palais Garnier fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 16 octobre 19231.

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