Macbeth

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OPÉRA
Macbeth - Giuseppe Verdi (1813 - 1901)

 

Mélodrame en quatre actes (1847; version révisée 1865)
Livret de Francesco Maria Piave, avec des ajouts d'Andrea Maffei,
d'après la tragédie Macbeth de William Shakespeare
Réadaptation
Chanté en italien avec des surtitres en allemand et en anglais

 

 

Argument

L’action se déroule au début du XIe siècle en Écosse, principalement au château de Macbeth. Au début de l'acte IV, la scène se situe sur la frontière entre l'Écosse et l'Angleterre.

 

Acte I

Prélude (exposition des thèmes de l’introduction du IIIe acte et de la grande scène de somnambulisme du IVe).

Pendant un orage, dans un bois en Écosse, des sorcières se réunissent pour ourdir de sombres complots (Che faceste ?).

 

Elles entendent arriver Macbeth et Banquo, nobles écossais qui combattent pour leur roi Duncan, et décident de s’en prendre à Macbeth. Elles lui annoncent qu’il deviendra duc de Cawdor, puis roi d’Écosse, et que la descendance de Banquo règnera à son tour sur ce royaume.

Alors que lady Macbeth qui a reçu une lettre de son mari lui annonçant cela (nel dì della vittoria) s’en réjouit (or tutti sorgete), un messager arrive et lui annonce que le roi Duncan dormira dans son château. Elle convainc son mari de l’assassiner (oh donna mia) pour prendre sa place sur le trône, comme cela lui a été prédit.

 

Macbeth, après nombre d’hésitations (Mi si affaccia un pugnal !), passe à l’acte, mais en nourrit aussitôt de vifs remords. Sa femme tente de faire taire ce qu’elle considère comme de la lâcheté (Fatal mia donna !) au cours d’une sublime scène à deux.

Mais la cour se réveille et elle est horrifiée de ce qui s’est produit (Schiudi, inferno).

 

Acte II

Macbeth est roi, mais il confie ses craintes à sa femme (Perchè mi sfuggi) de devoir encore verser le sang, celui de Banquo, qui soupçonne la vérité, et de ses fils.

Lady Macbeth ne s’en horrifie pas et laisse éclater sa joie, une fois seule, d’être enfin reine (La luce langue). Elle ne reculera devant aucun crime pour parvenir à ses fins.

 

Dans un bois, Banquo est avec son fils Fléance et lui confie ses craintes face à l’avenir (Come dal ciel). Un groupe d’assassins envoyé par Macbeth se jette sur eux. Banquo meurt, mais son fils parvient à se sauver.

 

Une salle de banquet du palais de Macbeth. Une réception est donnée et les convives sont joyeux. Lady Macbeth met tout le monde de bonne humeur (Si colmi il calice), jusqu’à ce que son mari, assailli par ses remords, voit apparaître à lui le spectre de Banquo (Di voi chi ciò fece ?). Il devient comme fou et surprend l’assemblée. Lorsque cela lui arrive une seconde fois (Va, spirto d'abisso !...), les invités se posent des questions et deviennent soupçonneux envers lui (Biechi arcani !...).

 

Acte III

La caverne des sorcières. Elles préparent toutes sortes de philtres magiques pour Macbeth (Tre volte miagola la gatta).

Macbeth arrive, il désire obtenir des réponses à ses angoisses auprès des sorcières (Finchè appelli). Elles lui font voir différents spectres censés l’aider. Le premier lui dit de se méfier de Macduff, puis une série de huit rois paraît à ses yeux, tous descendants de Banquo (Fuggi, regal fantasima). On lui affirme d’autre part qu’il n’a rien à craindre de tout homme né d’une femme (Esser puoi sanguinario) et tant que la forêt de Birnam n’avancera pas vers Dusinan (Glorioso, invincibil sarai). Macbeth s’évanouit et, lorsqu’il revient à lui, sa femme est à ses côtés (Vi trovo alfin !). Il lui raconte ce qu’il a vu et ils décident alors de se venger de Macduff qui a fui en Angleterre.

 

Acte IV

En Angleterre. Les proscrits écossais sont réunis et se lamentent sur leur patrie qui souffre (Patria oppressa !). Macduff surtout est éploré, sa femme et ses enfants qu’il avait laissés en partant ont été massacrés par Macbeth. Il jure de se venger (O figli, o figli miei !… Ah, la paterna mano). Survient Malcolm, le fils de Duncan, qui escorte l’armée du roi d’Angleterre venue à son secours. Ensemble, ils décident de marcher contre le tyran (La patria tradita).

 

Grande scène de somnambulisme. Lady Macbeth, assaillie à son tour par les remords d’avoir fait tant de mal, exprime sa douleur au milieu de son sommeil (Una macchia è qui tuttora...).

Macbeth rage en voyant arriver contre lui les Anglais alliés aux Écossais, mais il refuse de céder, persuadé qu’il n’a rien à craindre d’eux (Perfidi ! All'anglo contro me v'unite !). Lorsqu’il apprend la mort de sa femme, après la scène de somnambulisme, il demeure presque indifférent, assuré que la vie ne vaut rien (La vita... che importa ?...).

 

Mais ses guerriers lui apprennent que la forêt de Birnam avance (les Anglais ont pris des branches de la forêt pour se cacher). Lorsque Macduff entre pour se venger de Macbeth, il lui apprend qu’il a été arraché du sein maternel avant de naître. Il tue Macbeth.

L’opéra se conclut par un chœur final de réjouissance (Vittoria !...).

 

Ainsi, le librettiste de Verdi a gardé l’essentiel de la pièce de Shakespeare, avec l’assassinat de Duncan (Ier acte), l’apparition de Banquo (IIe acte), la grande scène des apparitions (IIIe acte), et la scène de somnambulisme (IVe acte). Verdi comptait particulièrement sur la scène des apparitions du IIIe acte pour créer une forte impression sur le public.

Programme et distribution

Philippe Jordan - Direction musicale
Krzysztof Warlikowski - Mise en scène
Małgorzata Szczęśniak - Décors et costumes
Felice Ross - Éclairage
Denis Guéguin, Kamil Polak - Vidéo
Claude Bardouil - Chorégraphie
Christian Longchamp - Dramaturgie

 

Distribution
Vladislav Sulimsky : Macbeth
Tareq Nazmi : Banquo
Asmik Grigorian : Lady Macbeth
Natalia Gavrilan : Camériste de Lady Macbeth
Charles Castronovo, Joshua Guerrero : Macduff
Davide Tuscano : Malcolm
Ilia Kazakov : Médecin
et autres

 

Association Concertante Chœur de l'Opéra d'État de Vienne
Alan Woodbridge - Préparation chorale
Angelika Prokopp Académie d'été des Wiener Philharmoniker
Wiener Philharmoniker

Großes Festspielhaus

Le grand palais des festivals de Salzbourg (Großes Festspielhaus Salzburg) est une salle d'opéra située à Salzbourg (Autriche) et inaugurée en 1960. Elle accueille chaque année le festival de Salzbourg et le festival de Pâques de Salzbourg.

 

Il est l'œuvre de l'architecte Clemens Holzmeister, qui a également conçu les deux autres principales salles utilisées par le festival, le petit palais des festivals (1925) et le manège des rochers aménagé (1926), ce qui donne à l'ensemble une certaine parenté. La construction dura de 1956 à 1960 et coûta 210 millions deshillings. Le palais est installé dans les écuries conçue au xviie siècle par Johann Bernhard Fischer von Erlach, dont la façade est conservée. Le manque d'espace à l'arrière rendit nécessaire un creusement du Mönchsberg, dans lequel le bâtiment s'enfonce ; 55 000 m3 de pierre durent en être retirés.

 

La scène est l'une des plus grandes du monde, avec cent mètres de largeur (incluant les coulisses), vingt-deux de profondeur et trente de hauteur. Le cadre de scène est haut de neuf mètres et large de dix-huit à trente-deux selon la disposition. La salle, constituée d'un amphithéâtre et d'un balcon, est large et longue d'environ trente-cinq mètres et peut accueillir deux mille cent soixante-dix-neuf spectateurs.

 

L'inauguration eut lieu le 26 juillet 1960 par une célèbre production du Chevalier à la rose de Strauss dirigée par Herbert von Karajan.

 

La salle sert pour des représentations d'opéra ou des concerts symphoniques ; dans ce dernier cas, la fosse est fermée et la scène réduite par une paroi décorée par Richard Peduzzi.

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